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17 septembre 2014

Nous discutons en fin de séance du planning de la semaine et surtout des prochaines répétitions et là, c’est le drame ! Entre celle qui a une représentation le lendemain, celui qui doit être à une cérémonie et ceux qui donnent des cours, difficile d‘établir un planning précis de répétitions. En même temps il faut dire que leurs journées sont incroyablement remplies par rapport aux nôtres. Certains étudient à l’université de Denpasar et doivent se lever à 5h du matin. De plus, avec l’essor du tourisme, les spectacles foisonnent un peu partout, ce qui expliquent pourquoi ils sont si overbookés. Ils ont de la chance d’avoir autant de boulot mais cela n’arrange pas nos affaires.

 

Nous commençons par leur apprendre la troisième partie de l’extrait. C’est la partie de la collaboration la plus dansée et la plus complexe à intégrer. Nous sommes cependant rassurés car nous constatons immédiatement qu’ils ont une vitesse d’apprentissage assez impressionnante. Ils comprennent les mouvements et les intègrent en mémoire en un rien de temps. Ils ont également une énergie débordante et une volonté sans faille. Effectivement, ils mettent du cœur à l’ouvrage et cela fait énormément plaisir. 

Rendez-vous 15h aujourd’hui. Nous sommes à l’heure cette fois. Les danseurs balinais arrivent au compte goutte, ils sont pelan pelan.  Certains arrivent à 15h30, d’autres à 16h et certains ne viennent même pas. Vu la bourde de la veille, nous sommes mal placés pour leurs faire des reproches, ils ont le droit eux aussi à un joker. 

 

Nous convenons donc des trois prochains jours de répétition jusqu’à la représentation, ce qui nous fait en tout et pour tout 6h à travailler ensemble pour une pièce de 10 minutes. En comparaison, la compagnie Abraxas à crée 20 minutes en un mois pour un festival. Cependant, nous sommes conscients de l’enrichissement que cela représente et de la chance que nous avons. 

 

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Nous convenons donc des trois prochains jours de répétition jusqu’à la représentation, ce qui nous fait en tout et pour tout 6h à travailler ensemble pour une pièce de 10 minutes. En comparaison, la compagnie Abraxas à crée 20 minutes en un mois pour un festival. Cependant, nous sommes conscients de l’enrichissement que cela représente et de la chance que nous avons. 

 

1ère vraie répétition!

Mitraillés par nos appareils -résultats en images- nous terminons la répète carpette! Et là, surprise, Ketut nous embarque on ne se sait où… on prend nos scooters et nous le suivons dans la nuit noire de Bali! Où allons-nous? Cérémonie? Préparation de cérémonie? Le suspense reste entier! On arrive dans un lieu digne d’un film d’Indiania Jones, où on traverse un pont fait de trois gros bambous, une nature amazonienne, un cheval, puis des chiens, puis d’autres animaux dont nous ignorons l’existence (et tant mieux)… Nous voilà immergés dans le lieu de répétition de la compagnie balinaise de Ketut! Comment vous dire que… ce lieu est… atypique : entouré de palmiers, composé d’ estrades en terre, de tables en bois, et même les verres sont en bambou 100% nature. La Nature est parmi nous! Timidement nous observons la répétition. Quelle belle découverte. La répétition terminée, le maître des lieux nous invite à visiter son antre. Il nous amène voir sa scène. 

Welcome in Jungle!

Normalement une scène est faite de plancher, de bois, de lino, ou de béton à la limite avec comme équipement quelques lumières en guise de projecteur. Et bien là non, rien de tout ça. Je vous laisse réfléchir un peu à quoi pourrait ressembler cette scène? Attendez on re-situe : Bali, nature, surprise, imprévu, authentique…DE LA BOUILLASSE. Oui oui, les danseurs/acrobates jouent dans la boue! Sexy me direz-vous? Ou bon pour la peau ! Pour lui la nature est primordiale, il veut être en parfaite connexion avec celle-ci. C’est un endroit ouvert à tous, il nous invite à venir à notre guise. Suite à la présentation il nous invite à nous mettre en cercle et nous montre les bases de son art (toute une histoire). Les rudiments de son art martial sont composés principalement de positions guerrières alliés à des cris impressionnants. Ses figures acrobatiques qu’il tente de démontrer à Elodie s‘inspirent du judo, du Taekwondo et de la capoeira. Un moment authentique qu’on oubliera pas! Les paroles de paix sont leur devise, leur crédo « Ohm shanti shanti shanti Oooohm ». Traduction grossière : peace and love. Après s’être mis en connexion totale avec la nature nous nous essayons au tir à l’arc! Suite à cela nous partageons un repas avec les autres danseurs et comédiens dans un seul et même plat. Nous mangeons évidemment avec les doigts, c’est vraiment à la bonne franquette Odette, sans chichi Lili!  Nous n’avons pas de photos de ce lieu pour l’instant, le respect de ce moment nous a rebuté à sortir nos appareils. Voilà les moments des au revoir et bonne nouvelle, ou pas, Dimanche nous pensons être cordialement invités à faire un combat dans la boue!! Ce voyage commence à prendre une allure étrange mais pourquoi pas intéressante. 

Jeudi 18 septembre

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