Bali Hati
1er octobre 2014
Bienvenue en enfer!
C’est reparti pour entendre cette voix robotique annonçant les tickets «A-2-5 to counter 2 ». Pour faire plus simple nous allons au bureau d’immigration. Deuxième étape de la procédure, le paiement du visa. Les premières complications commencent, Greg et Gary ont perdu leurs récépissés qui permettent d’être identifié. Ils s’empressent d’exposer leur souci au contrôleur. Celui-ci relève simplement leurs noms et prénoms et avec un sourire d’ange et sans aucune remontrance il leur apporte le papier tant attendu. Ouf, nous ne serons pas expulsés et nous n’aurons pas à payer les 20 euros par jour en cas de retard. Fort heureusement nos n'étions pas en France car il aurait fallu attendre 3 semaines, avoir rempli 5 formulaires d’identifications et avoir fait 6 allers retours parce que les papiers demandés n’auraient pas été corrects. Nous pouvons donc tous aller payer nos 355 000 Rp d’extension de Visa. Mise à part ce petit désagrément, tout va bien, il ne nous reste plus qu’à attendre le passage à la photo biométrique et à l’interview. Nous voilà donc tous les 4 assis en rang d’oignon sur les fauteuils attendant notre tour. Nous attendons, attendons et attendons.
Ballotés entre impatience et énervement nous voyons certains expatriés, arrivés après nous, nous passer devant pour la simple et bonne raison qu‘ils parlent parfaitement indonésien ; le favoritisme à la balinaise. Le contrôleur censé nous prendre en photo et nous soumettre à un questionnaire afin de justifier notre séjour s’arrête et discute bien 10 minutes avec ses collègues entre chaque dossier qu’il traite. La pile compte une bonne douzaine de dossiers rouges. En faisant un rapide calcul, douze candidatures, 10 minutes pour chaque passage et dix minutes encore de conversation. On a pas finit! L’heure tourne et nous redoutons la pause déjeuner à midi, qui nous obligera si nous ne passons pas avant, de revenir à 13h. Bingo, c’est pour nous. Avec un sourire ressemblant à un chemin de fer fraîchement construit, le jeune contrôleur nous informe que nous devons revenir dans 1h.
Nous descendons avaler, sans conviction et rongés par l’attente, un repas plutôt épicé, préparé par une dame joufflue dans la cour du bureau. Le temps passe étonnement vite et l’heure de remonter s’assoir est arrivée. Elodie Rizzo. L’appel de son nom résonne comme une délivrance car nous en déduisons que notre tour est proche, vu que nous sommes passés pour le paiement les uns après les autres. Et le point positif et non négligeable, est qu’une collègue est venue le rejoindre pour faire face à la masse d’expatriés qui attendent. L’univers est contre nous car malédiction ou malchance, l’entretient d’Elodie dure une éternité, le système de prise d’empreinte vient de déclencher un bug informatique. Au bord de l’évanouissement du à une attente prolongée, nous rions nerveusement face à ce problème qui nous paraît être un désastre et nos esprits se font de plus en plus schizophrènes. Nous rencontrons deux expatriés français dans le même cas que nous, ils sont dans un road trip indonésien et nous échangeons nos impressions sur le fonctionnement balinais avec Juliette l’écrivaine aux allures de potiche surmaquillée. Gregory Meilhac. Halelujah deuxième délivrance. L’appel met un terme à l’échange futile avec Juliette et son Ken aux cheveux gominés en arrière. Et à partir de là, la machine est en marche, nous passons les uns après les autres et en un quart d’heure l’affaire est dans le sac. Nous nous empressons de sortir et reprenons nos scooter pour rentrer.
MAIS, parce qu’il y a toujours un « mais » sinon ça ne serait pas drôle, le pire reste à venir. Cette semaine est très importante pour les balinais. En préparation d’une grande cérémonie qui a lieu tout les 20 ans, et qui se déroulera le 8 octobre à Ubud, ils se réunissent chaque jours de la semaine. Lors du retour nous tombons sur la procession qui réunie tous les villages des alentours. La circulation se fait donc très dense, les embouteillages commencent à des kilomètres avant l’entrée dans la ville. Résultat des courses, nous mettons pratiquement 2h pour arriver à bon port. Exténués et irrités par cette journée, chacun vaque à ses occupations en attendant le repas du soir et cette dernière se termine dans un petit boui boui de la ville et par une nuit bien méritée.
Pendant ce temps là...

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