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5 octobre 2014

Ce matin, nous sommes enthousiastes à l’idée d’aller prendre notre cours favori, au palais Royal d’Ubud, en compagnie des enfants moqueurs de la classe de Nyoman. Hélas, ce fût un échec ! La ville est en ébullition, big big cérémonie ! Le cours de danse n’aura pas lieu. Déçus, nous trainons la patte en ville, en attendant l’heure du départ pour Batubulan afin d’y prendre un deuxième cours de danse cette fois-ci avec Wayan au Lala Studio. 

Petite aparté

Notre jour était fixé pour « Sunday ». Sachant que nous étions samedi, donc « Saturday » vous aurez vite compris que Greg, d’ailleurs persuadé d’avoir raison sur le fait que dimanche = Saturday, s’est trompé dans l’emploi du temps. Nous étions donc, en réalité attendus pour le lendemain, c'est-à-dire aujourd’hui, dimanche 05 octobre.

 

Après ce désordre temporel, nous allons donc vous conter notre journée.

So let’s go to dance ! 11h à Celuk au Lala studio nous apercevons Wayan prêt à nous transmettre son savoir. Il semble nerveux et préoccupé. Mais tout s’explique ! En pleine semaine d’examens, il enchaîne les épreuves tous les matins à l’université des arts de Denpasar.

Le cours commence par les bases et la tentative de mémorisation des positions incontournables de la discipline du BARIS. Cette danse guerrière est une parade à l’affût, dans le sens où les danseurs combattants évitent et parent les attaques incessantes des adversaires. Ils sont sans cesse sur leurs gardes et jouent de leur regard tel un radar qui localiserait les assaillants.  En effet, les yeux roulent, se fixent, et bougent d’une rapidité extrême. Soyons clair sur ce point, les nôtres paniquent.

A ces mouvements, s’ajoutent des expressions du faciès très furtives et nombreuses. Nous passons en un clin d’œil (c’est le cas de le dire) du sourire aux fossettes à la figure d’un royal et vaillant combattant au regard perçant (check ! Ca faisait longtemps). Les épaules constamment relevées sont le symbole d’une attitude provocatrice. Les mains ondulantes et sensuelles magnétisent et hypnotisent, sans doute, l’attention de l’ennemi et pouvoir ainsi l’analyser plus aisément. Chaque position, mouvement et attitude sont des basiques du Baris, s’ajoute ensuite à cela un style propre à chacun.

Le cours se termine. Les trapèzes endoloris, nous reprenons le scooter en direction du Paradisio, où nous sommes attendus dans l’après-midi. Ce tout récent centre culturel, dirigé par une israélienne, propose de nombreux spectacles, concerts et projections cinématographiques. Ils nous proposent un échange autour de notre projet, suite au prochain épisode. 

Lundi 6 Octobre

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