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6 septembre 2014

Elo fut la première à se lever. Direction le marché aux fruits d'Ubud. Sur la route, tous les balinais, au travail, en forme et pimpant, s'affairent à leurs occupations. Arrivée à 8h au marché, pensant être matinale, Elo se met le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Certains plient déjà bagages. Et oui l'avenir appartient à ceux qui se lèvent très tôt. Prenez-en de la graine, ceci dit ça doit piquer. Tentant de trouver quelques restes valables du marché, Elodie s'exerce à son indonésien. Un homme passant par là lui tape la causette et de quiproquo en quiproquo, la robe blanche et la bague étaient déjà pratiquement achetées. En effet, à Bali ce ne sont pas des dragueurs mais des marieurs. Fort heureusement, elle comprit vite, pas folle la guêpe ! Elle déclina, légèrement gênée, l'offre si drôlement proposée. Retour à la casa, mission activation.

 

Andiamo pour le temple de Gunung Kawi près du village de Tampaksiring. Situé à 18km d'Ubud, où nous mettons 30 min pour arriver à bon port. Le Gunung Kawi se compose de dix candi (sanctuaires) monumentaux de plus de huit mètres taillés dans la roche. Chaque candi honore un membre de la famille royale du XI ème siècle. Cependant encore aujourd’hui tous ne sont pas identifiés. Ces candis auraient été construit par notre bon copain, toujours le même, Kebo Iwa (souvenez-vous, le géant aux longs ongles!). Manucuré avec soin, il arrive à construire en une nuit ces sanctuaires avec les ongles. N'y aurait-il pas un peu de potion magique de Panoramix dans le coin ? La vérité est ailleurs mais quoi qu'il en soit : balaise le mec !

 

Nous revêtons avant tout  nos plus beaux sarongs. Cette fois-ci nous devons, à l’aide d’une petite branche, nous asperger le visage avec de l’eau bénite à l'entrée du temple. Parfait, il commençait à faire chaud. Evidemment Gary n’a encore rien compris, c’est le sol qu’il va commencer par asperger !

 

Passés l'entrée, la première pensée qui nous traverse la tête est qu'il va falloir remonter au retour les quelques centaines de marches, aussi hautes que des escabeaux, qui mènent au temple. Ces marches sont pourtant évincées par la vue de splendides paysages tropicaux. Un régal pour les yeux. 

 

Le durian

Le durian

Fruit aussi joli que puant!

poisson rouge

poisson rouge

vue sur rivière

vue sur rivière

une mi-guêpe, mi-fourmi!

une mi-guêpe, mi-fourmi!

rizière

rizière

Instrument à vent

Instrument à vent

Sorte d'épouvantail musical!

Paysans dans rizières

Paysans dans rizières

détail de fresque du temple

détail de fresque du temple

Rizières du Gunung Kawi

Rizières du Gunung Kawi

Isolant toiture de temple

Isolant toiture de temple

Don't panic, it's not a hair!

porte dorée d'un autel

porte dorée d'un autel

offrande kiss cool!

offrande kiss cool!

fleurs

fleurs

Dégradé de verts

Dégradé de verts

paysage balinais

paysage balinais

et oui, c'est aussi ça Bali...

Végétation

Végétation

Après le passage devant quelques autels garnis d’offrandes, nous empruntons un chemin sinueux, un tantinet dangereux, puisque boueux. A flanc de cascade, et quelques éclaboussures plus tard, nous tombons nez à nez face à un paysage digne d'une carte postale. Des rizières à perte de vue, nous nous asseyons face à ce beau spectacle naturel en dégradé de vert.

 

Au bord de l'insolation, nous rebroussons chemin pour d'autres découvertes. Arrivés devant le portail d'un temple, nous faisons face à ce panneau: "ladies are not alowed". Déception dans le regard des filles sauf que d'après les garçons, à part 40 marches à monter il n'y avait  pas grand-chose à voir. Niak ! Et toc mon pote! C'est bien beau de faire les malins mais tout ce qu'ils ont gagné c'est des cuisses en feu.  Et ce n’est pas fini car viendra le temps de remonter les escabeaux du début. Mais juste avant nous passons dans un léger labyrinthe d’énormes pierres, l’occasion pour Gary, Elodie et Gaëlle de foutre une petite frousse à Greg en imitant les bruits de démon Balinais.

 

Il est temps de repartir et notre appréhension de l'entrée s'avère etre un supplice mais pas le choix faut y aller ! On arrive tant bien que mal en haut mais avec quelques morceaux de poumons perdus en chemin. Une pause s'impose ! Go to the warung, où nous profitons d'un nasi goreng chez l'habitant. Nous reprenons la route vers le Lourdes de Bali, Tirta Empul, à 10 minutes au nord : le temple aux sources sacrées, tellement sacrées qu’on leurs attribue des pouvoirs magiques.

Le complexe s’articule autour de 3 cours successives : une entrée principale, deux bassins puis tout au fond de chaque cour, des autels en bois sculptés et peints. Le temple est ancré dans une vallée encaissée, et entouré d'une enceinte. Les abords du temple sont tout aussi jolis.

 

 

 

    D’après la légende les bassins de Tirta Empul naissent suite à une discorde entre  des dieux et un roi démoniaque. Une grande bataille eu lieu mais la perfidie du roi résulte dans l’empoisonnement de la source dans laquelle les divinités étancheront leurs soifs après le combat. Tous les dieux moururent sauf Indra. Ce dernier par vengeance frappa la terre et fit jaillir l’amerta (élixir d’immortalité) et ramena à la vie les autres divinités. Le roi mourut donc et la légende raconte que son sang a donné naissance à la rivière Petanu qui coule près du temple.  

 

parenthèse légendaire

 Sans le savoir, nous avons l’occasion d’assister à une cérémonie au beau milieu des guides touristiques et autres étrangers qui circulent dans le temple. Gênés, nous avons l’impression de les déranger, nous admirons pourtant leur spiritualité qui semble imperturbable malgré le bruit aux alentours.  Surpris par le décalage entre cette cérémonie codifiée et sereine, et ce flot de touristes incessant, nous décidons quand même de nous asseoir dans un coin, ne voulant pas perde une miette de cette procession.

 

Pour décrire la scène : le prêtre, maître de cérémonie se trouve au centre d’une estrade et se fait vêtir de tissu blanc, d’une couronne et de bijoux par une femme habillée tout de blanc. Devant cette estrade se trouve dos à lui des femmes apprêtées  de dentelles colorées, et à gauche de celles-ci se trouve le Gamelan joué par des hommes et même de très jeunes garçons. Imperturbable le prêtre exécute son rituel. La danse assurée et onduleuse de ses mains semble mimer le rythme de l’orchestre.

 

Ne voulant pas déranger plus longtemps nous allons de ce pas tester les bienfaits magiques et thérapeutiques de cette fameuse eau sacrée situé juste derrière cette cour. Greg et Gary vont donc dans le premier bassin, espérant s’intégrer et pouvoir apprécier un doux rafraichissement aux allures de « wonder land » avec toutes les fleurs qui y flottent. Ils déchantent rapidement car à la vue du nombre de balinais priant sous les jets des statues, ils ont senti, même si ce n’était pas le cas, qu’ils n’étaient pas à leurs places. Certains touristes téméraires, s’y sont pourtant aventurés mimant les actions des balinais. 

 

Priant tout d’abord les mains jointes, ces derniers s’aspergent ensuite de l’eau sur la tête 3 fois puis portent l'eau a leur bouche encore 3 fois,avant de se réaspergent  la tête 3 fois pour finr la tête directement sous le jet. Fort heureusement pour nous, nous trouvons un bassin beaucoup moins fréquenté, où nous osons y tremper les pieds. Ouffff  il commençait à faire vraiment chaud !!! Profitant de cette atmosphère sereine, Gaëlle s’immergea les mains dans un silence  méditatif. De quoi repartir plus fraichement sous ce soleil de plomb.

 

Le retour se fait par une petite route, (on vous l'avoue, un peu prise au hasard), qui nous fait découvrir des campagnes magiques, surtout sous cette lumière de fin de journée. La route est sinueuse est bien vallonnée, on galère à monter! Nous nous rendons dans un petit warung, pour travailler sur nos articles, au milieu des rizières, que demander de plus!

 

En rentrant, les garçons se décident à trouver le vrai moyen pour enfiler leur sarong, car en fonction du sexe, le tissu ne s'enfile pas de la même façon. Au bout de quelques observations, les voilà fin prêts!

Dimanche 7 septembre 2014

Le Saviez-vous ?
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