Bali Hati
10 octobre 2014
bu-bulles!!!
Un nouveau monde s’ouvre à nous. Les fonds sont parsemés de coraux et une multitude de poissons colorés et tropicaux grouillent autour des rochers avoisinants. Encore un spectacle magnifique. Nous en voyons comme dans la chanson «le zizi», des petits, des gros, des fins. Toutes sortes de poissons défilent sous nos yeux. Et pour les fans du dessin animé nous avons eu la chance de croiser Némo, Doris et le poisson chef amoché de l’aquarium du dentiste. Si ce n’est pas la classe.
Nous apercevons un groupe de personnes au milieu de la mer, nous en déduisons donc que le liberty doit se trouver là. En effet, nous voyons quelques bouts de l’épave mais malheureusement, pour bien l’admirer, il faut aller bien plus loin. Sauf qu’avec notre masque et notre tuba ce n’est pas possible, nos souffles de fumeurs nous ne le permettent pas non plus. Tels des Némo dans l’eau, nous découvrons les fonds marins avec la crainte de tomber nez à nez avec des squales. Ouf, par chance personne n’a perdu de jambe au passage, mais épuisés par cette première expérience, nous sortons de l’eau et nous étalons de fatigue sur des transats au soleil. C’est avec des poissons multicolores pleins les yeux et des coups de soleil dans le dos que nous reprenons la route de la côte Est de Bali.
Bu-bulle...
au pays des...
Daytrip numéro deux. Après avoir passé la nuit à Tulamben dans cette chambre derrière la superette ; ce matin c’est snorkeling au Liberty. Le Liberty est un cargo américain échoué près des côtes en janvier 1942. Ce lieu fait la joie des plongeurs mais nous, petits joueurs, découvrons tout juste les fonds marins depuis la surface de l’eau. L’instructeur nous annonce juste avant de mettre le pied dans la mer, qu’il y a des requins, mais ils sont végétariens selon lui (mon œil). Elodie et Oriane prennent le matériel et y vont tout de même à reculons de sorte de ne rien regretter.
Première épreuve et pas des moindres : la mise des palmes, oh my god ! Il n’y a pas de photos à notre grand regret mais se fut une vraie galère. Marcher avec des palmes comme de réels pingouins check.
Deuxième épreuve, aller dans l’eau avec le tuba, aussi simple que cela puisse paraître, ça ne l’est en aucun cas. Le tout est de ne pas avaler toute l’eau de la mer. Bande de bras cassés bonjour. Pas très rassurés, nous avançons petit à petit en appréhendant notre matériel.
C’est avec des poissons multicolores pleins les yeux et des coups de soleil dans le dos que nous reprenons la route de la côte Est de Bali. Nous passons par Amed, Aas, Seraya, Amlapura et nous gravissons les pentes sinueuses en scooter en admirant une vue vertigineuse et imprenable. Mi montagne, mi mer cette double facette du paysage nous laisse admiratifs. C’est probablement la plus belle côte que l’on ait vue jusqu'à présent. Cette région reste cependant très aride en terme de végétation. Tout est sec et jauni par le soleil, les plantes sont fanées voire carbonisées et les cocotiers sont d’une couleur jaunâtre.









La population demeure très pauvre. Les habitants sont très rustres et les femmes ressemblent à des amazones qui n’ont peur de rien. La grâce et la douceur de nos balinaises sont mises de côté. Pour preuve, nous nous arrêtons gonfler nos pneus. Des enfants pointent alors le bout de leur nez et nous leur proposons immédiatement des jouets apportés de France. Très vite un, puis deux, puis dix s’agglutinent autour de nous tel des mouches sur un steak. Pardonnez la comparaison mais la sensation n’était pas moindre. En effet, ils sont très pauvres et même les adultes viennent nous quémander. Impressionnés par cette attitude, nous remontons sur nos scooters en voyant les enfants fouiner dans nos sacs.
Sur la route, la couleur des paysages change avec la tombée du jour pour laisser place à l’éveil de la nuit. Nous arrivons au même moment à Candidasa afin de trouver un hébergement où dormir. Après maintes négociations dans différents endroits, nous découvrons le Temple Café qui offre trois bungalows charmants pour 40 euros la nuit. Bercés par le bruit des vagues claquant la rive du domaine, nous nous écroulons de fatigue sur nos lits qui nous paraissent alors des nuages.

