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Samedi 11 Octobre

Levés tôt, direction la plage de sable blanc aux apparences paradisiaques sur les prospectus touristiques : Pasir Putih. L’entrée est payante car RIEN n’est gratuit à Bali mis à part les sourires. Nous ne sommes pas déçus par ce cadre sublime : sable blanc, eau transparente, flanc de collines rocheuses et transat sur la plage, tout y est !

 

Pendant que la marée monte à petits pas, nos intrépides aventuriers se confrontent à la mer. Mer 1 – 0 Bali Hatiens ! Des vagues à couper le souffle. Au moment où ils se faisaient tacler par les vagues parfois violentes, Elodie prenait gentiment des photos pour que vous puissiez profiter de ce moment. 

Un homme à la mer!

gary
oriane
greg
oriane
gary
greg
gaelle
le reste!

 Pas possible d’exécuter quelques brasses, les vagues s’enchaînent et deviennent de plus en plus impressionnantes ! Soyons raisonnables, il est temps de sortir de l’eau avant qu’elle nous emporte sérieusement.Après un petit verre désaltérant on reprend la route vers le temple de Besakih.

 

Sur le chemin, alors que la faim se fait sentir, on s’arrête prendre quelques krupuks afin d’assouvir la faim grandissante de certains. Sorte de petit casino à l’Indo, on se pose quelques minutes. La vendeuse avait en face d’elle une série de récipients en plastiques contenant des fruits, du sucre, des choses qualifiables de gluantes… Elle mélange tout cela dans un même sachet en plastique dans lequel elle rajoute des glaçons et du lait concentré. HUUUUM (ironique). Les enfants adorent cette sucrerie alors en vogue dans cette région. Greg goûte quand même. Pour lui c’est « mangeable » alors que pour nous ce n’est pas possible. Mélange de texture, de goût, pour nous européens c’est difficilement avalable. 

 

On s’arrête ensuite dans une petit warung afin de reprendre la route le ventre bien remplit vers Pura Besakih.

 

Lieu grandement touristique, nous engageons la conversation avec les « portiers » qui nous informent que si on veut rentrer dans le plus grand temple de Bali lors d’une cérémonie, il faut être accompagné d’un guide et  bien sûr payer. Respect ou escroquerie ? Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas  d’accord avec cette idée et nous rebroussons chemin.

 

On se balade donc dans les zones autorisées. Elodie et Gaëlle se faufilent dans un passage qui permet l’accès à l’espace cérémonial. En réalité Besakih est immense. Il est composé de plusieurs petits temples dont un, qui domine tous les autres de  par sa superficie et sa hauteur. 

 

Discrètement, on observe la cérémonie composée de danse, musique et prières. Gaëlle part rejoindre les autres alors qu’Elodie se fait interpeller par un balinais qui lui propose d’entrer et de s’assoir auprès d’eux. Elle était l’attraction de tous. Une « bule » (« blanche »  en Indonésien) qui assiste à leur purification ce n’est pas ordinaire…Entre moqueries sans méchanceté, curiosité et accueil chaleureux elle se fond encore une fois à leur culture. Toute la beauté de ce pays et de leurs âmes se trouve ici. 

 

Même procédé : assis en tailleur, une offrande devant soit, un encens qui répend son odeur ; la méditation commence. Le prête énonce les prières, la cloche retentit et tous les balinais écoutent, les mains collées en prière sur le front, une fleur au bout des doigts. Le silence domine. Lorsque la cloche s’arrête on met cette fleur dans nos cheveux. Et ceci cinq fois d’affilées. Les assistants prêtres viennent nous purifier avec l’eau bénite. Il y a un procédé à suivre ; on boit trois fois l’eau, la quatrième on la met sur la tête. On prend ensuite du riz mouillé sur ces doigts, qu’on dépose ensuite sur notre front, au niveau du chakra du 3ème œil et au niveau du chakra de la gorge. Riz collé sur le front et des pétales plein les cheveux, Elodie sort rejoindre la troupe pour reprendre la route. 

 

Au coucher du soleil nous partons en direction de Gianyar où le marché nocturne nous attend. Une fois sur place, nous nous engageons dans les vastes allées. Plusieurs espaces s’ouvrent à nous : nourriture, textiles, babioles, jouets pour enfants. On se croirait dans une fête foraine sans manège. On retrouve une ambiance conviviale et chaleureuse, les marchants de nourriture se suivent et proposent tous à peu près la même chose : Nasi Campur, pisang Goreng, friture en tout genre, maïs grillé… Tout le charme est là, malgré la saleté et la mocheté (oui il faut le dire) des nappes à fleurs, c’est finalement comme ça qu’on aime Bali.Après s’être régalés avec leurs petits plats, on se balade encore dans les allées qui grouillent d’habitants et de quelques touristes. 

 

Retour à la casa, notre excursion s’arrête là ! Enfin presque, si on occulte le petit arrêt non programmé au carrefour de Gianyar, où nous sommes arrêtés par une troupe de flics en gilet jaune fluo. Gaëlle, reine de l'évasion, trace sa route sans même jeter un regard au policier qui lui fait de grands signes pour s'arrêter, armé de sa batte et de son sifflet. Pour les autres, ça sera plus compliqué, mais finalement, quelques mots d'indo et éclats de rire, nous revoilà sur la route.

 

Dimanche 12 Octobre

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