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13 septembre 2014

La journée éprouvante d'hier (et oui ça parait pas mais 150km en scooter ça use!) nous a achevé. Autant dire que le réveil ce matin... se déroula sans réveil!! Pourtant, tout le monde se lève finalement plus ou moins aux aurores. Avec tout ce que nous avons vécu ces derniers jours, nous avons un peu laissé de côté notre carnet de route, nous en sommes désolés. Nous profitons de la matinée pour tenter de mettre à jour cette intense semaine de retard!

Nous avons rendez-vous à 15h au palais royal d'Ubud, afin de prendre et de donner notre premier cours aux enfants rencontrés la semaine dernière. 15h, à part quelques touristes... personne en vue. 15h05... personne. 15h10... toujours personne. 15h15 encore et toujours personne! Nous nous renseignons auprès du gardien qui nous répond gentillement "le cours est aux alentours de 16h". Ah ah la bonne blague, bienvenue à Bali. Non seulement ce n'est pas 15h mais en plus le rendez-vous de 16h n'est pas beaucoup plus sûr! 

 

Nous profitons de ce temps pour nous rendre au Café Lotus, acheter nos places de spectacle pour le soir même. Evidemment, nous ne pouvons pas nous empêcher d'y boire un petit jus, car le cadre est comment vous dire... divin. Les tables sont réparties autour d'un grand bassin de lotus, avec le Pura Saraswati en toile de fond. Vous auriez fait pareil. Bon à part le cadre, un bon conseil fuyez, car après avoir fait abstraction de la clientèle uniquement touristique, il faut avaler un jus de fruit tout à fait banal, pour un prix exorbitant. Bref, passez votre chemin.

L'heure du rendez-vous, du vrai, a sonné. Nous reprenons le chemin jusqu'au palais royal où, ô surprise.... il n'y a toujours personne! Nous attendons bêtement, jusqu'à ce que nous émettions l'hypothèse que le cours ait pu être annulé. Chacun trace sa route, certains se dirigent vers le marché, d'autres vont travailler sur le site.

 

Vient l'heure du spectacle! Nous rentrons dans ce même décor de rêve au Lotus café, cette fois-ci à la douce nuit tombée. Le charme opère toujours, so romantic! La pénombre offre des reflets mystérieux aux lotus, et le temple au fond, devant lequel les danseurs vont s'exécuter, est tout illuminé. L'orchestre du gamelan est déjà installé sur scène, les fleurs de frangipanier délimitent celle-ci, et l'odeur des encens posés en guise d'offrande sur le devant de scène nous parvient aux narines. Nous prenons place, aux premières loges, malgré quelques railleries d'un groupe d'espagnols derrière nous. 

 

Tari Penyambutan

Enfin entrent les premières dansent, gracieuses et silencieuses, portant d'une main les offrandes, de l'autre un pan de leur sarong. Quel délice!

 

Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et modifiez-moi. Je suis l'endroit parfait pour raconter une histoire, et pour vous présenter à vos utilisateurs.

Tabuh Liar Samas

Les musiciens sont les premiers à se placer, chacun derrière leur instrument. Ils commencent par une introduction, ce qui nous plonge dans l'univers singulier de Bali. Ils nous observent avec un regard moqueur, car Yasmine, Elodie et Gaëlle sont obligés de se tenir allongés pour éviter que nos compatriotes espagnols fassent scandale, sans doute parce qu'ils n'ont pas la meilleure place. Le moment de travailler nos abdos! 

 

Kebyar Duduk

S'en suit un solo masculin, de kebyar duduk, très physique et dynamique, qui nous laisse pantois.

 

Legong semarandhana

A nouveau, deux femmes prennent place avec leurs éventails, pour exécuter la fameuse danse du Legong.

 

Oleh temulilingan

La suite sera interprétée par un couple, exécutant ainsi le "oleg tamulilingan", représentant l'histoire d'amour de deux abeilles, qui tombent sous le charme l'une de l'autre dans un romantique jardin de fleurs. 

 

Topeng tua

Nous aurons l'occasion de découvrir également un court extrait de Topeng, danse exécutée avec un masque. Le danseur, marque une présence incroyable malgré la dissimulation de son visage derrière ce masque. Chapeau l'artiste!

 

Tari satya brasta

Et enfin, nous sommes surpris par la dernière performance, qui se déroule cette fois en groupe. Deux groupes d'hommes s'affrontent, certains avec des ombrelles, d'autres avec des immenses éventails.

 

La fin du spectacle nous ramène cruellement à la réalité. Un des musiciens annonce que le spectacle est désormais terminé, et que les danseurs sur scène sont à notre disposition pour prendre des photos. Bref, la chaleur de la représentation s'est vite évaporée, nous sommes bouche bée. Nous fuyons cette séance clichée au plus vite. 

Dimanche 14 septembre

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