Bali Hati
25 septembre 2014
Suite à notre périple de la veille assez impressionnant, nous traçons notre route vers la presqu’île de Bukit, au sud de Bali, et ses falaises de calcaire blanc. Mais avant les réjouissances qui nous attendent, direction le ticket number du bureau d’immigration de Denpasar. On y dépose nos documents enfin réunis et faisons notre demande d’extension de visa. Prochain rendez-vous le 1er octobre pour payer. En attendant nous reprenons le scooter sans identité. Elle nous a été dérobée par les contrôleurs de l’immigration.
Deux heures plus tard et les popotins engourdis, le paysage de Bukit prend forme et naît sous nos yeux. Bukit « ou colline » en balinais paraît clairsemé en comparaison des paysages du nord: le décor est aride. Les arbres font peine à voir et un camaïeu d’ocre s’offre à nous. La route zigzague jusqu’au village d’Uluwatu, réputé pour ses plages de sable blanc et ses spots de surf. En effet, à peine le pied posé à terre, on entrevoit immédiatement les blondinets enduits de crème solaire avec leurs planches à la main. Ils s’étirent, se pavanent et font la causette aux filles se dorant la pilule. Un cliché bien vérifié.



On plonge la tête la première dans l’ambiance hyper vibe et avalons pour le coup, un australian burger dans un petit restaurant, surplombant du haut de la falaise les rouleaux d’écume où messieurs les musclors blonds glissent et se frayent un chemin à travers les vagues. Après cette vision quelque peu appétissante, vient notre tour de goûter à l’eau clair et transparente de la mer.
Un escalier vertigineux nous conduit vers le sable mou de la plage. Nous enlevons en un clin d’œil nos vêtements et allons succomber au doux rafraîchissement des courants balinais. Elodie se met à la recherche de coraux, afin de compléter sa collection de cailloux tandis que Oriane, Greg et Gary se délectent de l’eau.






Le paysage nous ahurit de beauté, la mer à perte de vue est éclairée d’un soleil jaune tandis que les rochers, faisant office de falaises, nous donnent le vertige. Le spectacle est à couper le souffle. Nous restons là un bon moment à batifoler dans l’eau et détente oblige, une petite sieste à l’ombre s’impose. La brise marine nous réjouit les narines de son odeur iodée et apaise, un temps soit peu, nos coups de soleil pris sur les scooters.
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Le repos du guerrier sera de courte durée. Des singes joueurs et appâtés par la masse de touristes ramènent leurs derrières espérant trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Réveillés en sursaut, nous nous écartons à la hâte et regardons le spectacle.


Il est pourtant venu le temps de décamper et d’aller au temple d’Uluwatu. La vue du coucher de soleil y est apparemment sublime. Après l’achat d’un ticket et d’un sarong, nous marchons à travers un dédale de pierres longeant la côte.
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À l’image de la muraille de Chine, ce couloir nous achemine vers une vue imprenable sur l’horizon. Le soleil décline peu à peu et, comme à Tanah Lot, il laisse entrevoir doucement des couleurs chaudes et châtoyantes jusqu’au moment où il disparaît complètement, ce qui amorce notre départ vers un repas de poisson grillé.
Sur la plage de Jimbaran, près de l’aéroport où Gaëlle doit aller chercher son père, nous nous bâfrons d’un maïs grillé à la sauce pimentée. Disparu en une seconde, symbole de notre faim, nous nous précipitons vers le premier restaurant où ils servent notre fameux plat de poisson. Accompagné chacun d’un verre de vin, nous apprécions ce moment délectable, bercés par le bruit des vagues. La montée de la mer se veut rapide, le temps de notre dîner, nous devons à la fin déguerpir sous peine d’être noyés.
Emballé c’est pesé, le padre Gérard et « Gentiloup » atterrissent, Gaëlle part les rejoindre et Elodie, Gary, Oriane et Greg rentrent à la maison pour les attendre.