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29 septembre 2014

Autour de la terrasse du restaurant, un jardin splendide, riche de fleurs, de fontaines et bassins où nagent des poissons rouges, de balançoires maison, d'arbustes; le tout agencé avec goût. Ce jardin cache des serres où se produisent les fraises sur trois étages maçonnés. Les fraises et les roses d'inde, les potimarrons sur des portiques en bambou et d'autres fleurs à couper. Pause délice avant de reprendre le chemin de la mer et des courbatures. 

Opération... Way-K!!

A SINGARANJA, bifurcation à droite pour remonter dans la montagne. Cette fois la route est étroite et piégeuse. Arrivés à une échoppe et à un magasin d'épices perdus dans la nature, un chemin bétonné et abrupt nous emmène avec chaleur et transpiration, au milieu des caféiers, jacquiers, cacaotiers, vers la surprise AGUNG : une cascade de 100 m franchissant une falaise de basalte noir. 

 

La photo du jour...!

Remontant vers la boutique un peu à bout de souffle, nous faisons des achats d'épices : vanille, poivre et girofle. Il y a aussi de l'anis étoilé, du safran, du cumin, de la coriandre et cette sorte de café que les paysans font manger à une mangouste en cage pour le récupérer dans les déjections et en faire le meilleur café de l'île, paraît-il. La mangouste ressemble à une loutre ou un furet : elle attaquerait les serpents.

 

Au retour vers SINGARAJA, le scooter d'Elodie crève. Pas de souci, il y a à quelques mètres un réparateur de deux roues, comme partout, même aux lieux les plus perdus, boutique ouverte sur la rue, toujours disponible. Comme on trouve partout à boire, à manger, où dormir et quelqu'un pour vous dire hello et vous renseigner sur la route. Et quelquefois des cages de bambou enfermant des coqs de combat . La route le long de laquelle tout se passe, apparemment, car de la rue, on ne voit rien de ce qu'il y a derrière les façades collées les unes aux autres et construites souvent de manière précaire dans les petits villages.

 

Le soleil se couche lorsque nous arrivons en bord de mer et dans le warung sur l'eau où AGUNG nous emmène. Pas de surprise sur le menu. Les goreng et les soto habituels se déclinent sur la carte. Et ils sont servis sur un panier tressé garni d'un fond de papier brun pendant que le muezzin appelle à la prière le peuple musulman de SINGARAJA, ville où débarquèrent les colonisateurs hollandais et ancienne capitale de BALI. 

 

Il reste à traverser la ville pour rejoindre un hôtel. Pas loin de la mer, la propriétaire accepte de nous héberger dans de grandes chambres donnant sur un beau jardin. Deux surprises : les chambres sont vastes et la douche froide. La veillée se termine avec un pot bu sur place après les courses et la déclinaison des souvenirs de la journée. Débriefing joyeux avant le sommeil et selfys ravageurs encore.   

et l'imitation du jour!!

L'ami AGUNG vient nous chercher pour une longue balade au nord de l'île. Il est à peu près ponctuel, nous moins. Les 4 scoot démarrent à 9 h. Destination les lacs, la cascade et la mer.Au long des premiers km, nous admirons les préparatifs pour la fête des temples, célébrée tous les 20 ans. Quelle chance d'en être les témoins. Les champs et les rues sont jalonnés de grands bambous recourbés et décorés de tissus, d'éléments naturels, de jouets à vent qui font la crécelle. Et partout, les temples s'habillent, se décorent. Les balinais hindouistes s'y réunissent pour la prière, coiffés de leur udang et vêtus de blanc.

 

Une bonne heure de route sinueuse et grimpante en saluant les singes qui s'affairent au bord de la route et voici le DANAU BRATAN. Lac volcanique à environ 1500 m d'altitude. Sur la rive, des pédalos canards colorés, quelques barques de pêche à balanciers, des pontons de bambou brinqueballants. Au large une construction de bois et de grillage ou filet qui ressemble à une réserve de pêche et autour les crêtes du volcan endormi. Sous l'arbre aux fleurs trompettes d'or, qu'Agung nous nomme comme un datura, nous observons deux enfants en uniforme riant au bord de l'eau. Deux écoliers. Agung  nous raconte que  les écoliers changent d'uniforme tous les deux jours. L'école est payante nous dit-il et n'y vont que les enfants dont les parents ont les moyens.

 

La route se poursuit dans la montagne, l'air est plus frais, nous longeons un deuxième lac bien en contrebas de la route et arrivons au point de pause : STRAWBERRY STOP. Un warung spécialisé dans la transformation des fraises produites sur place en quelques recettes savoureuses. Jus de fraises pressées, fraises au sucre, pancake à la fraise. Ils n'ont pas osé avec le poulet, à la grande déception de certains qui voulaient tout à la fraise.

 

Pause délice avant de reprendre le chemin de la mer et des courbatures. Un petit arrêt près d'un champ de girofliers odorants : le paysan en pleine cueillette nous offre une feuille et quelques grains encore verts. Le moment venu d'enfiler nos way-K et d'offrir aux passants un défilé de mode...inédit!

 

En chemin, un péage improbable. Tout se paye ici, pas très cher, mais tout se paye. Preuve s'il en est d'un fonctionnement économique basé en grande partie sur le tourisme. Sinon, ces gens ne vivraient que de la cueillette et de la chasse et de la pêche. Après avoir posé les sacs et franchi les éboulis, une baignade rafraîchissante s'impose. Revigorante aussi. Suit une partie de "selfy" initiée par Gary et qui tourne à la "self-groupy": auto photo de groupe.  

 

Mardi 30 Septembre

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