Bali Hati
3 septembre 2014
Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et modifiez-moi. Je suis l'endroit parfait pour raconter une histoire, et pour vous présenter à vos utilisateurs.
Nous démarrons la journée par la découverte d'un tout petit warung au milieu du marché d'Ubud dans lequel nous dégustons des sate ayam (brochette de poulet à la sauce de cacahuète). Le warung est simplement équipé: quelques petites tables, de simples tabourets, la cuisine ouverte sur la rue et à l'intérieur! La cuisine n'est autre qu'une petite chariotte à roulette, équipée d'un wok et d'un barbecue version miniature pour des minis brochettes préparées sans chichis de propreté. En attendant notre plat, nous découvrons la provenance, le contenant et le moyen de conservation de ces fameuses brochettes... un sac plastique... en plein soleil! Bref, anticorps au garde à vous, préparez vos estomacs. Nous devons quand même dire que c'est une vrai petite merveille gustative.
Avant de repartir, nous devons faire une halte au marché, afin d'y dégôter un sarong, entendez par là une tenue traditionnelle qui nous permettera l'accès aux lieux de culte balinais. Encore une fois, le marchandage est de rigueur!
Le ventre bien tendu, nous prenons la route pour Tampaksiring au nord d'Ubud. Elodie se lance avec son propre scooter à travers les rizières verdoyantes (elle se débrouille comme un chef ! Bravo Elo! ). Premier bouchon pour Elodie, l'occasion de profiter de la vue imprenable des rizières de Tegallalang... mais façon carte postale, nous sommes envahis de touristes, d'où les embouteillages.
On monte, on grimpe, un peu perdu mais nous traçons notre chemin "terus terus" (tout droit) escorté par un flot continu de balinais richement apprêtés: vêtus de leur plus beau sarong, des grains de riz sur le front, et des bannières remplies d'offrandes multicolores sur la tête ou sous le bras. Tout ce petit monde arpente les flancs du Mont batur (volcan) à pied, mais aussi en scooter, et parfois même entassés à l'arrière des pick-up.
Intrigués, nous suivons cette foule l'air hagard, jusqu'à parvenir au dénouement de notre intrigue: la foule se réunit sur le parvis d'un temple qui crée un va et vient incessant sur les marches de l'entrée. Un véritable ballet rythmé de marches élégantes et délicates.
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Bon il faut le dire, nous nous sommes perdus. Et oui vous pouvez rire, mais ici les panneaux de direction voir même de signalisation sont inexistants! Le seul moyen de se repérer est de regarder le nom des boutiques, ou tout simplement de demander son chemin. Encore faut-il tomber sur un balinais parlant indonésien, ou sur un balinais connaissant la route, ou encore sur un balinais qui avoue qu'il ne sait pas! Nous décidons de faire demi-tour, sur cette route criblée de nids de poule!
En cherchant la route de Tampaksiring, une route sur la gauche attire notre attention. Celle-ci est vallonnée... ni une ni deux, c'est parti on tente!
Nous débarquons dans le village de Sebatu dont leur gamelan a acquis une célébrité mondiale. C'est bien joli tout ça, mais nous sommes toujours perdus! En demandant notre chemin, nous tombons nez à nez, dans le creux d'une vallée, sur le temple de Gunung Kawi Sebatu.
Pour pénétrer à l'intérieur de celui-ci, sarong obligatoire (vêtement traditionnel balinais). Après quelques ajustements, nous parvenons enfin à enfiler ce bout de tissu autour des hanches... tellement serré, il est difficile de marcher! Le guichetier nous dit que nous le portons bien et que nous sommes beau.... oufff. Les femmes doivent avoir les épaules couvertes et ne pas être dans leur cycle menstruel, oui oui mesdames, il faut programmer sa visite en fonction!
Nous découvrons un lieu somptueux, calme, reposant, qui nous offre toute la richesse de cette culture religieuse balinaise. Une légère brise humide entoure le temple, l'ambiance est zen et le temps s'arrête dans cet endroit paisible.
PURA GUNUNG KAWI SEPATU
La végétation est dense, l'eau circule de bassin en bassin à travers des sculptures de démons de pierre. Devant chaque sanctuaire s'érigent de nombreuses statues: têtes de dragons, démons, humains... Un spectacle naturel déconnectant ! Une source naturelle se trouve dans le complex du temple, et alimente un bassin au centre duquel se dresse un autel. Ici, il y a des bains publics à ciel ouvert, nous remarquons un homme en train de se laver sur le côté.
Nous repartons tranquillement vers nos scooters apaisés par ce lieu, de belles images colorées en tête !
Après avoir mangé un petit échantillon de plats balinais au warung biah biah, une situation innattendue s'impose à nous : impossible de retrouver nos scooters! Un premier aller retour... puis un second... s'en suivent des va et vient le long de la route, à détailler chaque scooter dans le noir. "Ah si c'est le nôtre celui-là!" Mauvaise pioche. Après 15 min de recherche, enfin fructueuse, Gary se rend compte qu'il a cette fois-ci perdu ses clefs! Nous revoilà en train de sillonner la rue. Finalement, elles étaient simplement au restaurant. Une fois les clefs en poche... nous avons à nouveau perdu nos scooters... c'est reparti pour un tour!!!!!!!!!! Une bonne nuit nous attend.
