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4 septembre 2014

Vendredi 5  septembre 2014

Woaw woaw woaw. Découverte de Bali par Greg, et ces mots sont ceux que nous avons le plus entendu dans sa journée interminable. Car elle dure, selon lui, depuis deux jours.

Le premier trajet effectué fût en voiture, pour faire 30 km en plus d’une heure. La circulation à Bali est débordante, à l’image de la quantité affolante de scooters qui y circulent. Slaloms, klaxons, doublages et discussions entre deux scooters roulants, ça paraît chaotique. Mais ne nous y méprenons pas, ce bazar est, en réalité, très organisé, à la Balinaise. Tout le long du chemin pour aller à la villa, Gaëlle et Gary n’ont pas le temps d’en placer une, sans cesse coupés. N’écoutant même pas les réponses aux questions posées, Greg déblatérait sur tout ce qui l’entourait : les temples, les offrandes, les senteurs qui envahissent la ville; un mélange d’encens, ordures brulées, cuissons de poulets, animés de couleur sucrées. (Check ! Joliiii)

Arrivés à la villa pour y retrouver Elodie et Yasmine, on apprécie quelques heures de détente avant de repartir pour faire découvrir Ubud à Greg.

Sous son excitation flippante, à cause de la taille de ses cernes, nous allons nous balader, pour y apprécier quelques mets parfumés que les Balinais savent préparer. (check en -é, c’est facile mais je prends).

Départ ensuite pour le marché d’Ubud, Greg écrase sur son passage un bon nombre d’offrandes jonchant le trottoir, poussant chaque fois un cri comme il sait nous les faire. Réflexe d‘une culpabilité, vite effacée la minute d‘après par la vue d‘un chien errant. Mais pas de panique ici ce n’est pas grave. Vaut mieux cependant les éviter si vous les voyez.

Arrivés à destination, nous sommes envahis de couleurs, plus éclatantes les unes que les autres, de senteurs, aussi bien d’encens que de poubelles environnantes, et surtout de vendeurs plus motivés les uns que les autres pour vendre leurs marchandises. Sarongs, écharpes, toutes sortes de textiles, masques, porte monnaie, décapsuleurs en forme de phallus, éventails et toutes autres sortes de souvenirs sont exposés dans des étalages, pas plus grands que des cages à poule.

Les « good price » y vont bon train, les racolages aussi mais toujours avec le sourire et la plaisanterie qui caractérisent ces îliens. Ceci dit, ça n’en reste pas moins épuisant, nous sortons donc de ce « souk » pour voir les alentours.

Dernières flâneries devant les vitrines de magasins de pierres et bijoux, nous rentrons tranquillement sous le coucher de soleil pour se préparer à sortir chez un ami de Gaëlle vivant à Bali. Une douche, et hop c’est parti ! On chevauche les scooters direction le marché de Sukawati où nous retrouvons ce dernier, venu nous chercher pour nous emmener chez lui. Mais malheureusement pour le petit Greggy, il croise sur ce marché une petite famille de rats aussi gros que des chats. Première réaction : crispation corporelle, cri aussi aigüe qu’une chauve souris, il se maîtrise difficilement pour ne pas hurler mais n’évite pas la petite course sautillée, agrémentée de lancés de bras. Ce qui n’échappe pas aux yeux ahuris des balinais.

Durant cette soirée, où expatriés et locaux se mélangent, nous avons eu notre première approche de la danse traditionnelle balinaise. Jessica, une javanaise de naissance, nous explique tous les rudiments de cette danse où les expressions de visages (les yeux surtout), les postures et la souplesse des doigts occupent une place importante dans la technique de cet art. Elle nous parle également des costumes que portent les danseuses. Dans des sarongs très serrés, elles doivent marcher rapidement en gardant, tant bien que mal, une attitude gracieuse et élégante, le tout en effectuant un fouetté de cheville très technique. Une conférence sera organisée à notre retour afin de vous expliquer tout ça plus en détails, démonstrations à l’appui.

Lorsqu'on rentre à la maison, nous avons l'occasion cette fois de faire une drôle de rencontre... Nous vous laissons découvrir notre nouvelle voisine ! Elodie en est ravie ! Après un gommage au marc de café pour Gary (quelques allergies de peau dues à on ne sait trop quoi, on fait avec les moyens du bord!), et un petit coup de ménage enjoué de Greg, Yasmine et Gaëlle, toujours autant à l'affût de la moindre blague, réussisent à faire croire à Greg que la ceinture du sarong s'enfile tel un foulard sur la tête. Crédule comme il est, il s'amuse à prendre pose ainsi, sous les regards moqueurs des filles ! De quoi passer une bonne nuit en vue de la journée suivante qui nous attend. Et vous aussi ;)

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