Bali Hati
5 septembre 2014
Début de journée, déjà plus d'eau dans la bonbonne. Cette fois-ci, Gary s'y rend seul en scooter. L'aller se passe très bien, évidemment elle est vide. Par contre le retour, c'est une autre paire de manches. A peine parti de la boutique, la bonbonne s'éclate par terre. Résultat des courses, il rentre avec une bonbonne à moitié vide.
En attendant Elodie et Yasmine prennent contact avec l'Alliance française, un de nos partenaires sur place. Nous obtenons un rendez-vous mardi prochain pour commencer l'échange!
Note avant lecture: Nous tenons à préciser que cet article a été rédigé sans aucune prise de drogue ou tout autre produit à tendance délirante. Un challenge a été lancé ce soir: trouver et écrire le maximum de rimes, dont un minimum est de 3 par phrase. Chaque challenge réussi sera marqué d'un "check". Merci de votre compréhension.
La matinée se fait au ralenti, car la pauvre Yasmine n'a pas tout à fait la tête dans son assiette... mais plutôt dans les toilettes ! (observez cette succession de rime en "ette") N'étant pas inquiets, nous la laissons se reposer et filons en début d'après-midi à l'est d'Ubud, sur le lieu de Goa Gajah, autrement dit "la grotte de l'éléphant". A peine arrivés, nous nous faisons alpaguer et encercler par toutes les marchandes de babioles à rôtis (Et non ce n'est pas du balinais, entendez plutôt par là "touriste"). C'est tant bien que mal que nous arrivons à nous dégager et accéder à ce pourquoi nous sommes réellement venus.
Etant un lieu sacré, le port du sarong est à nouveau obligatoire. Greg, qui vient tout juste de débarquer n'a pas eu le temps de trouver son apparât, il emprunte donc celui de Yasmine. Cependant nous avons omis de vous préciser que les sarongs diffèrent en fonction du sexe. Ce qui provoquera la risée des balinais, en voyant Greg circuler dans ce sarong ultra moulant orné de motifs dernière tendance aux couleurs on ne peut plus féminines.
Nous partons donc à la quête de l'éléphant, c'est parti mon kiki où est Charlie! (challenge de rime doublement check!!!!) Après deux heures de ballade, nous l'avons trouvé! Ces archéologues néerlandais très certainement tout droit sortis d'un coffee shop, ont décrété en 1924, que la grotte ci-contre ressemblait à un éléphant. Parce qu'en fait, il n'y a jamais eu d'éléphant à Bali, si ce n'est la rivière portant ce nom qui coule en contre bas de la grotte.

D'après la légende le géant Kebo Iwa aurait creusé la grotte avec ses ongles... hum oui ça nous laisse dubitatif! Elle date quand même du 11ème siècle, époque où nous montions déjà nos églises romanes. On pense qu'il abritait un ermitage bouddhique.
La grotte est taillée dans une paroi rocheuse et l'on entre par la bouche caverneuse d'un démon. Ses doigts gigantesques, pressés contre son visage, semblent pousser les délirantes sculptures en pierre environnantes. Celle-ci abrite plusieurs linga, symboles phalliques du Dieu Shiva.





Deux bassins creusés devant, sont alimentés par des nymphes portant des vasques.
Après cette minute culture sur la sculpture de créature, nous voici repartis pour de nouvelles aventures dans la verdure de la nature ( check check check et re-check écrivains et poètes ont du souci à se faire! On débarque dans l'affaire...mouhahaha!)

Reprenons notre sérieux. Petite aparté, il existe à Bali un gaz, à la fois hilarant et délirant dans l'air ambiant (épatant nan?!? mega check). Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (plus de besoin de préciser que le challenge a été sur checké!).





Donc cette ballade. La nature environnante, très luxuriante et verdoyante (....), nous permet de faire connaissance avec la forêt tropicale. Lianes, fleurs, fougères, racines immenses et nombreuses, tout cela baigné d'une lumière somptueuse... on fait le remake d'Avatar. Armés de nos appareils photos, nous partons mitrailler tels des wartawan (journaliste en indo, cf leçon 2 assimil). Pour la rando c'est râpé, la chaleur et notre marche en canard due au sarong nous empêche de gambader comme bon nous semble.
![]() Cocotier | ![]() fleur | ![]() fougère |
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![]() fougère | ![]() feuilles colorées | ![]() végétation |
![]() "oreille de palmier" | ![]() Greg à la liane | ![]() racines d'arbre |
![]() motif du temple | ![]() cuisine traditionnelle | ![]() motif sculpté du temple |
![]() marche du bassin | ![]() Greg apprêté | ![]() forêt |
![]() feuille rouge | ![]() forêt | ![]() lumière sur feuille |
![]() bambous | ![]() feuilles rouges |


Gary, tel un aventurier, se fait lui le remake d'Indiana Jones en parcourant le long de la rivière sur des chemins escarpés. Et tout ça en tongs! Nous avons même tournés la fameuse scène de cascade où le héros traverse un pont en carton comme les avions. Les moyens étant restreints et locaux, notre pont est composé de trois bambous enlacés au ruban de scotch (véridique). Vidéo à l'appui, cf scène numéro 1).


Après avoir risqué notre vie telle Tomb Raider, il a fallu ravitailler les survivants. Malheureusement, le plus dur est encore à venir. La traversée à pied de la chaussée empruntée par des balinais surexcités sur leurs engins boostés, et croyez-nous, c'est risqué (médaille d'or). Après c'est pas compliqué, 4 ayam goreng et 4 es jeruk (poulet grillé et jus d'orange), pour une addition totale de 5 euros. Le repos du guerrier n'est pas encore mérité: le calcul n'étant pas le fort des balinais, je vous raconte pas la galère quand on doit payer séparement.

Nous nous dirigeons ensuite vers le petit village de Mas,qui signifie "or" mais qui est en fait spécialisé et réputé dans le travail du bois: statuette en ébène ou bois de santal, masques et meubles. Nous traversons quelques ateliers de bois, pour ensuite se diriger au supermarché. Ici, 2 sortes de parking: un pour les voitures, classique, et surtout un pour les scooters!

Nous sommes frappés par les produits vendus en rayon, nous avons la drôle de sensation d'être aux USA! Nous trouvons énormément de choses à grignoter, sucrées, salées, tout est emballé, coloré, où est le frais?!? Nous découvrons également le rayon papeterie, où nous passons quelques temps à s'extasier devant les cahiers revêtus de tissu batik (spécialité balinaise) ou les agendas... sans date... ni année! A vous de les rajouter! Peut-être une façon de donner envie d'aller à l'école, à la balinaise!
Nous revoilà at home, à reprendre notre carnet de bord, accompagnés de mie goreng (pâtes) à emporter.