Bali Hati
16 septembre 2014
Ca commence bien, toute la compagnie Abraxas se trompe d’heure et arrive à 17h alors que la première répétition était prévue à 15h. Oui oui nous pouvons le dire, on chie dans la colle. Coupables au plus haut point, nous avançons coûte que coûte, en s’excusant à limite de la courbette, vers les danseurs qui nous attendent depuis 2h. Sympa comme premier contact. Nous sommes cependant accueillis avec de grands sourires et des «ce n’est pas grave».
Nous nous asseyons avec eux et leur annonçons alors le programme de la semaine ainsi que le choix des parties à danser pour la collaboration. Nous visons le simple et efficace, une partie de la première pièce du répertoire de la compagnie, RIP Androïd. Effectivement, le temps nous est compté et ne permet pas à Gaëlle de leur créer une pièce original. Le but est donc de les faire travailler autour de la pièce, leur faire découvrir l’univers de la danse contemporaine pour les amener dans un état de recherche chorégraphique. Notre challenge : apprendre leur danse si complexe, pour l’intégrer à cette collaboration et ainsi mélanger les deux savoirs de nos disciplines respectives.
Enchantés par la proposition de la compagnie, nous allons leur montrer un petit bout de ce qu’ils vont devoir apprendre. La répétition fût courte, mais c’est sur des visages radieux que nous nous quittons tous pour se revoir le lendemain.
1ère répétition
Semaiiiiiiiiiiiiiiine Création. Enfin !!! Depuis le temps qu’on attendait ça, de danser. Danser, danser, danser. Après l’annonce de notre bon et cher Ketut, comme quoi une représentation était prévue en fin de semaine, nos visages se sont quelque peu décomposés.
Ok, une semaine top chrono ! On ne sait pas comment travaillent ses danseurs ; il faut prévoir le planning : que va-t-on leur faire faire ? Combien de temps peut durer la pièce ? Combien d’entre eux participent ? Pour faire court, c’était la panique à bord.



Présentation de notre équipe!



Plein d’espoir et d’étoiles dans les yeux, on ne s’imagine pas ce qui nous attend en rentrant à la maison. On pense tous à Oriane qui doit prendre son avion ce soir là et surtout on a hâte de la retrouver pour lui expliquer comment le projet avance. Elo reçoit un mail et nous dit « Oriane vient de me dire qu’elle ne peut pas prendre l’avion, elle à un problème de passeport ! » Gros blanc ! Les mouches auraient pu voler qu’on ne les aurait même pas entendu…
Impossible ! Elle nous fait une blague ! Durant l’attente d’une autre information de sa part, nous ne voulons pas croire au fait qu’elle ne viendra pas. On arrive enfin à l’avoir au téléphone mais rien n’y fait, c’était bien vrai. Tout l’enthousiasme de la journée est redescendu d’un coup comme un soufflé. Action ! Réaction ! On envisage toutes les solutions possibles : on se renseigne pour changer le billet, juste l’aller, l’aller/retour, on cherche d’autres billets avec d’autres compagnies, en bateau, en voiture, en luge, en chameau.
Malheureusement, dans tous les cas ça s’avère trop compliqué. Du coup on prie pour que sa bonne étoile habituelle soit au rendez-vous. Complètement choqués, on part se coucher parce que malgré la mauvaise nouvelle the show must go on !